Nice, 10 juin 2025 — À l’occasion de la 3e Conférence des Nations Unies sur les Océans (UNOC-3), coorganisée par la France et le Costa Rica, la France a réaffirmé son engagement pour l’innovation au service de la transition écologique de l’économie bleue.
Un événement multi-acteurs porté par le CGDD et la DGAMPA
Le ministère de la Transition écologique, via son Commissariat général au développement durable (CGDD) et sa Direction générale des affaires maritimes, de la pêche et de l’aquaculture (DGAMPA), a co-organisé un side-event officiel intitulé « AI & BlueTech: The Next Wave of Ocean Protection », réunissant chercheurs, entreprises, collectivités et partenaires internationaux, avec le soutien de partenaires engagés issus de plusieurs continents : Mercator Ocean International, Société Générale, Waves of Change, World Ocean Council, Ocean Purpose Project, ainsi que la Métropole Nice Côte d’Azur, hôte de la Conférence.
L’IA au service de la résilience côtière
La première séquence de l’événement, inaugurée par le Commissaire général au développement durable, Brice Huet, a souligné l’importance stratégique de l’innovation portée par la Bluetech et l’intelligence artificielle pour concilier les activités humaines avec la préservation des océans et le renforcement de la résilience côtière. Les interventions de SINTEF Ocean, Waves’n See (entreprise labellisée Greentech Innovation), du World Ocean Council et de The Ocean Cleanup ont illustré, à travers des exemples concrets et prometteurs, qu’une utilisation raisonnée et proportionnée de l’IA peut devenir un véritable allié de la protection des milieux marins.
Annonce d’une nouvelle verticale « IA & Océan »
Ouvrant la seconde partie de l’événement, la ministre Agnès Pannier-Runacher a annoncé la création d’une nouvelle verticale « IA & Océan » au sein de la Coalition pour une IA durable, co-initiée par la France, le Programme des Nations Unies pour l’environnement (PNUE) et l’Union internationale des télécommunications (UIT).
Une démarche fédératrice au service des océans
Cette nouvelle « verticale » s’inscrit dans le second pilier de la Coalition, dédié à l’IA au service de l’environnement (« AI for Green »). Elle veut fédérer un écosystème international d’acteurs de l’IA et de l’économie bleue autour des enjeux marins et côtiers – surveillance de la qualité de l’eau, modélisation climat-océan, détection des pollutions, etc. Cette démarche valorisera les cas d’usage existants, encouragera la coopération entre les territoires, les chercheurs, les innovateurs et les financeurs, et structurera une dynamique collective au service de la protection des océans.
À cette occasion, la ministre a accueilli les premiers membres de cette verticale, parmi lesquels figurent Mercator Ocean International, l’IFREMER, World Ocean Council, Waves of Change, Ocean Purpose Project, Plastic Odyssey, INRIA Chili, le Service hydrographique et océanographique de la Marine (SHOM).
Le side-event a également mis à l’honneur trois startups BlueTech à fort impact, leur donnant ainsi l’occasion de présenter leurs solutions devant les principaux acteurs concernés par les enjeux océaniques :
- Biocéanor utilise l’IA pour surveiller la qualité de l’eau en aquaculture ;
- Cosma est spécialisée dans la cartographie des fonds marins par drones sous-marins autonomes ;
- Blue Coast Carbon restaure les écosystèmes côtiers pour en faire des puits de carbone naturels.
Un dialogue concret entre territoires et innovateurs
Autre moment fort : un pitch inversé de la collectivité de Dakar/Yoff, exposant ses besoins en matière de solutions numériques pour la résilience littorale. Une démonstration concrète de dialogue entre territoires et innovateurs.
Une dynamique poursuivie au Ocean Impact Forum
Dans la continuité de ces deux séquences, le ministère est intervenu lors du Océan Impact Forum organisé par Waves of Change et l’EDHEC pour présenter la verticale « IA et Océan » de la Coalition IA durable et proposer un appel à rejoindre cette Coalition.